LA SÉCHERESSE vaginale est fréquemment ressentie par les femmes, quel que soit l'âge, mais reste encore un sujet tabou. On estime que, entre 18 et 39 ans, 20 % des femmes en souffriraient. Après la ménopause, du fait des variations hormonales, plus d'une femme sur trois souffre de sécheresse vaginale. Les troubles engendrés par cette sécheresse vont du simple inconfort à une réelle irritation intime. Les rapports sexuels deviennent douloureux et, dans les cas extrêmes, la femme peut éprouver des difficultés à uriner, à s'asseoir.
De façon physiologique, le vagin est humide. Cette « humidité » repose sur deux composantes distinctes : l'hydratation liée à l'âge de la patiente, à son état hormonal et la lubrification liée à l'excitation sexuelle. Outre les variations hormonales, notamment la chute des estrogènes au moment de la ménopause, plusieurs facteurs possibles peuvent être à l'origine d'une sécheresse vaginale : des traitements médicamenteux (antidépresseurs tricycliques, certains antihistaminiques, anti-estrogènes)… des soins intimes agressifs (douches vaginales, déodorants, épilation vulvaire, spermicides, tampons durant toutes la durée des règles…), une mauvaise hygiène de vie (alcool, tabagisme…), des vêtements trop serrés, des éléments extérieurs, telles l'eau de piscine, de mer…
Un retentissement sur la sexualité.
La gêne, l'inconfort liés à la sécheresse vaginale peuvent avoir un important retentissement sur la sexualité des patientes. Comme le souligne le Dr Sylvain Mimoun, «la gêne provoquée par la sécheresse vaginale entraîne parfois l'arrêt des rapports sexuels». Nombreuses sont les patientes qui attribuent à tort la sécheresse vaginale à un trouble de la sexualité, à une perte du désir. «La sécheresse vaginale est un des éléments qui peut rompre une sexualité satisfaisante.» Pour pallier ce trouble de lubrification vaginale, des solutions existent. Un rééquilibrage hormonal notamment chez la femme ménopausée, des estrogènes locaux (souvent rejetés par les patientes), des produits hydratants.
Acide hyaluronique à la vitamine PP.
Monasens appartient à cette dernière catégorie. C'est une alternative non hormonale à la prise en charge des troubles de l'hydratation vaginale. La nouvelle formulation proposée associe l'acide hyaluronique à la vitamine PP autorisant une efficacité immédiate et prolongée. L'acide hyaluronique est un agent hydratant ayant la capacité de fixer l'eau, de ralentir sa vitesse d'évaporation, de former un film viscoélastique assurant souplesse, et élasticité de la muqueuse vaginale. Quant à la vitamine PP, son action vasodilatatrice contribue à améliorer la transsudation physiologique. L'efficacité « doublement hydratante » de Monasens a été prouvée (étude IDEA). Une augmentation de l'hydratation de 133 % a été observée une demi-heure après l'application et de 138 % une heure après. Inodore, incolore, ne tachant pas, facile à appliquer, Monasens peut être utilisé par les femmes de tous âges souffrant de sécheresse vaginale (jeunes filles lors des premiers rapports, jeune maman en post-partum, pendant l'allaitement, femme ménopausée…).
Les propriétés du gel demeurent intactes grâce au conditionnement en « flacon airless » évitant toute contamination bactérienne. Le conditionnement est discret rendant le produit transportable et utilisable partout. Vendu en pharmacie, son prix est de l'ordre de 12 euros.
D'après une conférence de presse des Laboratoires Theramex.
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