De notre correspondante
Après le pôle mères-enfants de l'hôpital Nord en fonction depuis plusieurs années, la fondation Hôpital-Saint-Joseph va commencer la construction d'un projet comparable.
Ce bâtiment, situé dans l'enceinte de l'hôpital, donc proche du centre ville, réunira sous le même toit les activités de gynécologie, obstétrique et pédiatrie, et les urgences pédiatriques.
L'actuelle clinique Sainte-Monique, qui fonctionnait déjà sous la houlette de Saint-Joseph, et dont la réputation était solidement établie (2 300 naissances par an), va être remplacée par un concept plus moderne et des objectifs en hausse : 3 000 accouchements y sont prévus chaque année. Plus de 80 femmes et une trentaine de bébés pourront être accueillis.
Comme l'expliquent les promoteurs du projet, les chambres de standing hôtelier, confortables et chaleureuses se transformeront en salle d'accouchement le moment venu, par la mise en service de l'appareillage dissimulé à la tête du lit. Ils insistent sur le respect des relations affectives mère-enfant, notamment en cas de maladie d'un nouveau-né : l'un et l'autre sont pris en charge sur le même lieu et la proximité devrait permettre un meilleur dialogue entre les soignants des différentes équipes.
Le nouveau pôle parents-enfants fait partie intégrante du programme de rénovation de ce vieil établissement marseillais (créé en 1919) et du projet d'établissement mis en place par la nouvelle équipe de direction nommée l'année dernière. Premier hôpital privé de France avec 736 lits et une activité de 60 millions de points ISA, cet établissement à but non lucratif a en effet entrepris de remplacer progressivement ses 25 services par des pôles d'activité : pôle parents-enfants, mais aussi pôle cardiovasculaire, pôle ostéo-articulaire, urgences (UPATOU), pôle unique de recherche médicale, et structuration des services médicaux par création de départements. Un mode de fonctionnement qui devrait permettre, selon l'équipe de direction, de faire travailler les équipes soignantes autour « d'objectifs d'excellence » et d'une approche plus globale du malade, tout en « jonglant avec le mythe d'une croissance zéro », appliquée à des médecins rémunérés au prorata de leur activité. De quoi brûler maints cierges aux pieds de la statue de Saint-Joseph.
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