Un déploiement progressif sur dix ans

• De nouvelles expérimentations régionales seront lancées d’ici à la fin de l’année notamment en Aquitaine, en Franche-Comté, en Picardie et en Rhône-Alpes. Elles viseront plus particulièrement à tester la mise à disposition d’une synthèse médicale de chaque patient, le suivi du diabète, le dossier communicant en cancérologie, la prescription électronique de médicaments, la mise à disposition de radiographies ou le DMP de l’enfant.

• Le pilotage sera assuré par la nouvelle Agence des systèmes d’informations de santé partagés (ASIP) qui doit être mise en place au plus tard début juillet. L’ASIP regroupera les actuels GIP-DMP, le GIP « carte de professionnel de santé » récupérera les missions « interopérabilité » du Groupement pour la modernisation du système d’information hospitalier (GMSIH). Elle sera présidée par Michel Gagneux.

• Le déploiement progressif du DMP débutera dès 2010. Les assurés pourront dès lors ouvrir leur DMP chez les professionnels de santé, voire à l’hôpital et ensuite le consulter sur internet. Cette première version sera nourrie, en fonction de la capacité des professionnels et des établissements de santé à l’alimenter en données, par les données relatives aux antécédents et aux allergies, aux prescriptions médicamenteuses, aux résultats d’examens de biologie et de radiologie, aux comptes-rendus de consultations et d’hospitalisation.

• La généralisation du dispositif pourra s’étaler sur une dizaine d’années.

• Une concertation publique est ouverte sur le site www.d-m-p.org jusqu’au 22 mai. Les professionnels de santé peuvent y donner leurs avis sur cette feuille de route.

• Une mission sur la stratégie du développement de la télésanté va prochainement être confiée à une « haute personnalité » par les ministères de Roselyne Bachelot, Valérie Létard et Brice Hortefeux.