DES SERVICES de réanimation ouverts 24 heures sur 24, des antibiotiques plus agressifs, une coopération ponctuelle entre anesthésistes et pneumologues pour mettre au point des thérapies ciblées. Et encore, interruption ponctuelle de la ventilation pulmonaire artificielle pour permettre aux malades de se nourrir, de parler et surtout d'avoir une meilleure qualité de sommeil. Enfin, introduction de contrôles constants pour évaluer la résistance de l'organisme du patient. Voilà les points principaux du « décalogue » que les pneumologues et les neurologues italiens ont présenté la semaine dernière à Turin afin d'améliorer la qualité de vie des patients atteints de maladies neuromusculaires (sclérose en plaques, SLA, myopathie de Duchenne…).
«En ce qui concerne les patients hospitalisés en soins intensifs, les médecins ont tendance à débrancher les appareils de ventilation artificielle seulement à partir du moment où le malade est capable de respirer sans l'aide d'une machine. Or il vaut mieux intervenir plus rapidement pour permettre au patient de “participer” au processus de reprise», affirme le Pr Marco Ranieri, qui dirige le service de réanimation de l'hôpital le Molinette, à Turin. Politique identique en ce qui concerne les trachéotomies, qui devraient, soutient le Pr Ranieri, être pratiquées le plus tard possible, toujours pour garantir une meilleure qualité de vie aux malades.
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