LIGNE surbaissée, hanches généreuses, larges prises d’air, pneumatiques taille basse, roues de 18 pouces en alliage léger, double sortie d’échappement, le coupé Cayman émarge dans la catégorie des athlètes de haut niveau.
Animé par un six cylindres installé en position centrale, entourant deux coffres – celui de l’arrière est surmonté d’un hayon –, il a tôt fait de vous faire perdre la raison. C’est d’ailleurs pour cela qu’il a été conçu.
Cela va sans dire, le Cayman est politiquement incorrect. Très incorrect même. Les cris d’orfraie qu’il pousse quand on enfonce la pédale d’accélérateur font sacrément monter l’adrénaline du pilote et de sa passagère.
Position de conduite basse, sièges baquets, volant droit planté devant une planche de bord calquée sur celle du Boxster, cuir à tous les « étages », mécanique de rêve, tous les ingrédients sont réunis pour recréer une ambiance de rave party. En seconde, la sono crache déjà ses décibels, l’aiguille du compte-tours est éprise de convulsions. Diabolique, mais tellement bon.
Le Cayman, c’est une touche de chic, un soupçon de folie, un zeste de sauvagerie. Si Madame est avide de sensations fortes, elle va être transportée de bonheur. La boîte mécanique six rapports courts permet de monter dans les tours ou de redescendre sur « terre » à la vitesse du son. Cinq secondes quatre centièmes suffisent pour couvrir le 0 à 100, tandis que le 1 000 m départ arrêté est atteint en 24,3 secondes ! Les radars vont aimer, les permis de conduire un peu moins sans doute !
Il va de soi que c’est dans les enfilades de virages ou les lacets que l’on apprécie le plus la compagnie du Cayman, le bien-nommé. Ce croco au patronyme anglicisé a manifestement la peau dure.
Bien campé sur ses « pattes » grâce au réglage précis de son châssis traité sport, doté d’un freinage surpuissant (quatre disques ventilés de 34 mm d’épaisseur et d’un diamètre de 318 mm à l’avant, 299 mm à l’arrière), le bolide de Porsche peut être équipé du Pasm (Porsche Active Suspension Management) en charge de la régulation du tarage des amortisseurs et du PSM (Porsche Stability Management) gérant l’ensemble des aides à la conduite.
Un aileron surmontant le hayon contribue à augmenter la stabilité. Il se déploie de 80 mm au-delà de 120 km/h et s’escamote automatiquement en dessous de 80 km/h.
Typé Porsche au plan du style, le Cayman peut également recevoir en option, le Pccb (Porsche Ceramic Composite Brake), freins en céramique disponibles sur le Boxster S au prix « câlin » de 8 073 euros ! Quand on aime, on ne compte pas.
Le Cayman en bref
– Longueur : 4,341 m.
– Largeur : 1,801 m.
– Hauteur : 1,305 m.
– Empattement : 2,415 m.
– Nombre de places : 2.
– Capacité du coffre ; 150 l (avant), 260 l (arrière).
– Contenance du réservoir : 64 l.
– Poids à vide : 1 340 kg et 1 380 kg.
– Boîte de vitesses : mécanique 6 ou Tiptronic S.
– CX (coefficient de pénétration dans l’air : 0.29).
– Pneumatiques : 235/40 ZR18 (avant), 265/40 ZR18 (arrière).
– Motorisations, performances, consommation moyenne : 3,4 l, 6 cylindres boxer, 24 soupapes, en position centrale, 295 chevaux à 6 250 tr min, couple : 340 Nm entre 4 400 et 6 000 tr min, 275 km/h (267 avec Tiptronic S), 10,6 l et 11 l.
PRIX
– 61 078 euros.
Les PLUS : Sensations, bruit et performances moteur, image forte, style.
Les MOINS : Prix élitiste, tarif des options, suspension ferme, deux places.
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