LA CHARTE de Paris, adoptée en février 2000 et qui définit les engagements de ceux qui luttent contre le cancer et prennent en charge les patients, a été signée par 32 pays. En Amérique du Sud, un seul l’a ratifiée, l’Uruguay. Il va être rejoint par le Brésil à l’occasion du IVe Congrès franco-brésilien d’oncologie, qui se tient à Rio du 2 au 4 novembre : la cérémonie de signature aura lieu en présence du président Luiz Inàcio Lula Da Silva et, pour la France, du président de l’Institut national du cancer, Dominique Maraninchi.
Le congrès est organisé par la Société franco-brésilienne d’oncologie (Sfbo), qui a pour objectifs de faciliter le contact entre les chercheurs brésiliens et internationaux et de promouvoir le français comme langue scientifique. «Jusqu’à ce jour, explique le Dr Carla Ismael, présidente de la Sfbo, la médecine brésilienne était uniquement orientée vers les Etats-Unis. Or la France, pour la médecine et plus particulièrement la cancérologie, a de nombreuses publications internationales, une réputation excellente et la qualité de ses travaux est au moins égale à celle des travaux américains.»
Des conférenciers de réputation internationale participeront au congrès, auquel devraient assister plusieurs centaines de médecins brésiliens : entre autres, Martine Piccart (présidente de l’Eortc, l’organisation européenne, et du Breast International Group), Joseph Gligorol, Aimery de Gramont, Jean Bourhis, Thomas Tursz, Bruno Fornage.
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