La teneur en minéraux des eaux minérales naturelles est la résultante de l’infiltration des eaux de pluie dans un environnement spécifique propre à chaque eau, lui conférant ses particularités et la stabilité de sa composition, tout en la mettant naturellement à l’abri de toute pollution. Cette spécificité et cette diversité permettent d’adapter les recommandations à chaque âge et chaque étape de la vie. L’effet favorable à la santé des eaux minérales naturelles est reconnu par l’Académie de Médecine et la réglementation les classe en fonction de leur minéralité. Une eau très faiblement minéralisée a une teneur en sels minéraux (résidu sec) ≤ 50 mg/l, à l’opposé, une eau riche en sels minéraux a une teneur › 1500 mg/l.
Les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé préconisent de boire 1,5 litre par jour pour un adulte sédentaire vivant en climat tempéré. Il s’agit de la quantité moyenne qui, additionnée à l’eau apportée par les aliments (1 litre), compense les pertes physiologiques quotidiennes, liées aux urines (1,6 l), à la respiration (0,3 l), à la perspiration (0,45 l), aux selles (0,2 l) et à la transpiration. Les besoins d’hydratation sont augmentés chez la femme enceinte ou allaitante, chez qui une eau minérale riche en calcium et en magnésium peut être conseillée pour compenser les besoins accrus à cette période de la vie. Chez le sportif, l’hydratation est adaptée à la durée et à l’intensité de l’effort et doit débuter avant le début de l’activité physique, même pour un effort modéré. Les exercices musculaires intenses et prolongés, exposent le sportif à une déplétion sodée liée à la transpiration, qui peut être compensée en privilégiant les eaux minérales riches en sodium, comme le sont la plupart des eaux gazeuses. À l’inverse, chez les nourrissons, l’eau utilisée pour la reconstitution des biberons doit être faiblement minéralisée (résidu < 500 mg/l), comme le rappelle la recommandation de l’AFSSA de décembre 2003. Une précaution est également à prendre chez les enfants de moins de 7 ans, afin que le fluor ne dépasse pas 1,5 mg/l.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature