LE CHEF D'ORCHESTRE Nikolaus Harnoncourt a été un des pionniers, à Vienne puis dans l'Europe entière, de la renaissance du répertoire classique et baroque sur instruments anciens. Après un parcours très sophistiqué qui l'a mené de Jean-Sebastien Bach à Offenbach en passant par les opéras de Monteverdi et Mozart dont il a réalisé deux cycles légendaires avec le metteur en scène Jean-Pierre Ponnelle dans les années soixante-dix à l'Opéra de Zurich, il se consacre maintenant à un répertoire romantique et post-romantique comme nous le montre sa récente discographie chez BMG, éditeur avec qui il a signé un contrat il y a un an. Haydn avec une « Création » qui n'est pas sa première au disque mais aussi Smetana avec une extraordinaire « Ma Vlast » (Ma Patrie) avec les Wiener Philharmoniker (voir « le Quotidien du Médecin » du 3 décembre 2003) et plus récemment « la Neuvième Symphonie » de Bruckner complétée par les fragments inachevés par le compositeur.
On a pu l'entendre, décapant l'« Ouverture Manfred » et la « Première Symphonie » de Robert Schumann à la tête du somptueux Koninklijk Concertgebouworkest dans la salle du même nom à Amsterdam, une des plus belles salles de concert d'Europe avec celle de Vienne.
Discographie chez RCA/BMG.
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