En France, les troubles psychiatriques sont très répandus dans la population générale : les troubles anxieux, de l'humeur et ceux liés à l'usage de substances, à l'exception du tabac, ont chacun une prévalence de 15 % vie entière.
Ces pathologies occupent une place importante dans la pratique du médecin généraliste : ils concernent environ 20 % des patients qui consultent en soins primaires. Cependant, si la plainte psychique n'est pas toujours exprimée en tant que telle au cours de la consultation, il existe néanmoins une séméiologie psychiatrique clairement identifiée, qui doit être méthodiquement recherchée au cours de l'entretien avec le patient, explique le Pr Bernard Gay (président du Collège national des généralistes enseignants).
Or, malgré une bonne connaissance théorique de la séméiologie psychiatrique, l'interne de médecine générale, futur médecin généraliste, rencontre parfois des difficultés pour mener un entretien qui doit lui permettre d'orienter son diagnostic.
Le cédérom « Entretiens en médecine générale : troubles psychiques », fruit de la collaboration entre le PRID (programme de recherche et d'information sur la dépression), les généralistes enseignants du Collège national des généralistes enseignants d'Aquitaine (CGEA) et Jean Tignol, professeur de psychiatrie de l'université de Bordeaux-II, est un outil de formation novateur. Il est conçu pour mettre les utilisateurs en situation virtuelle d'entretien avec des patients souffrant de troubles psychiques : ils peuvent effectuer six entretiens avec six patients différents.
Un choix de trois questions
Face à la plainte de chaque patient, un choix de trois questions leur est offert : la meilleure question permet de poursuivre l'entretien et de parvenir ainsi au bon diagnostic.
A tout moment, il leur est possible d'accéder aux circonstances de la consultation et à des informations concernant le patient et, en fin d'entretien, de revoir la consultation complète.
Enfin, une rubrique « Pour en savoir plus » leur propose un complément d'information sur le diagnostic effectué.
Cet outil, reflet de l'expertise en médecine générale que promeut le Collège national des généralistes enseignants, est donc pleinement destiné aux futurs médecins généralistes et à tous ceux qui souhaitent améliorer la qualité de leur diagnostic des troubles psychiques.
Les Laboratoires GlaxoSmithKline fourniront ce cédérom à tous les enseignants qui en feront la demande. Il sera également remis aux internes de médecine générale à l'issue des cours utilisant ce support.
Il peut aussi être obtenu en contactant le département d'information et d'accueil médical (DIAM) des Laboratoires GlaxoSmithKline*.
Conférence de presse organisée par les Laboratoires GlaxoSmithKline.
* Tél. : 01.39.17.84.44. Fax : 01.39.17.84.45. e-mail : info.med@gsk.com
Le PRID en 2001
Créé il y a dix ans à l'initiative des Laboratoires GlaxoSmithKline, le PRID (programme de recherche et d'information sur la dépression) a permis de regrouper tous les acteurs concernés par la maladie psychique : patients, médecins, experts de la psychiatrie française, économistes et sociologues, autour d'une préoccupation commune : la meilleure connaissance des troubles dépressifs et anxieux et l'amélioration de leur prise en charge.
Il s'agit non seulement d'un programme de recherche tourné vers la prévention, vers le diagnostic et la thérapeutique de la dépression et des troubles anxieux, mais aussi d'un outil d'information et de formation pour la meilleure conduite à tenir dans la pratique.
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