À Uckange (Moselle), Claude Lévêque
« Tous les soleils » : tel est le titre de la commande publique à laquelle a répondu Claude Lévêque (né en 1953) pour transformer le site du haut-fourneau U4 d'Uckange, vestige de la métallurgie inscrit en 2001 à l'Inventaire des monuments historiques. C'est une mise en lumière du site qu'a conçue Lévêque, célèbre pour ses travaux in situ. Des lampes halogènes munies de filtres, imaginées par l'artiste, évoquent le flamboiement lumineux d'un coucher de soleil. L'ensemble est complété par de la poudre d'or répandue sur les passerelles et les soupapes. Un habillage incandescent.
Tél. 03.82.86.65.30. Jusqu'au 26 octobre).
À Albi (Tarn), Daniel Buren
Daniel Buren, célèbre pour ses bandes et ses colonnes, a investi les moulins Albigeois de son oeuvre « À contre-courant », véritable création aquatique composée de rigoles, de fontaines, de bassins, de cascades et de gouttières qui charrient de l'eau. Ce cheminement aqueux est rythmé par les fameuses bandes de Buren, par des trames zébrées et par des panneaux de plexiglas coloré. Un dispositif tout en jeu d'optique, en manipulation de l'espace, en perturbations visuelles…
Tél. 05.63.38.35.91. www.centredartlelait.com Jusqu'au 31 octobre.
En Arles (Bouches-du-Rhône), Robert Combas
La fondation Vincent-Van-Gogh d'Arles accueille une quarantaine d'oeuvres (peintures, sculptures, céramiques) spécialement conçues pour l'occasion par Robert Combas, l'un des acteurs de la Figuration libre. On y découvrira des toiles et des objets inspirés par Van Gogh, la nature, les fleurs et les champs inondés de soleil. La peinture de Combas est lumineuse, pleine d'allégresse et de liberté.
Tél. 04.90.49.94.04 Jusqu'au 30 novembre.
À L'Isle-sur-la Sorgue (Vaucluse), Ernest Pignon-Ernest
L'hôtel Campredon - Maison René-Char de l'Isle-sur-la-Sorgue présente les « icônes païennes » d'Ernest Pignon-Ernest, artiste niçois à l'oeuvre engagée et poétique. La ville a toujours été le moteur, l'inspiration et le décor des créations de Pignon-Ernest. Depuis les années 1960, il en exalte à la fois les formes, les symboles, la mémoire et l'histoire vivante. C'est lui qui est, entre autres, à l'origine des premières expériences artistiques en plein air, grâce auxquelles l'oeuvre d'art sortit du cadre strict du musée. On découvrira ici des dessins, des sérigraphies, des photographies et des carnets de croquis inspirés du Chili, d'Alger ou de Naples. Ces oeuvres, faites à la fois de vérité et de souvenirs, de réalisme et de fiction, de mémoire et de présent, évoquent les drames de notre époque. À lire : catalogue « Extases » Ernest Pignon-Ernest et André Velter, éd. Gallimard.
Tél. 04.90.38.17.41. Jusqu'au 5 octobre.
À Paris, Christian Boltanski
Dans le cadre du Festival d'automne à Paris, la Maison rouge propose une installation de Christian Boltanski, artiste sensible dont les préoccupations plastiques sont liées à l'émotion, à la mémoire et à l'inconscient. Une ampoule accrochée dans une salle s'allume et s'éteint en fonction du son des battements du coeur de l'artiste. Dans une petite cabine, chaque visiteur est en outre invité à venir enregistrer ses propres pulsations, afin de compléter ce que Boltanski a appelé « les Archives du coeur ».
Tél. 01.40.01.08.81. Jusqu'au 5 octobre.
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