A la veille de la rentrée universitaire, la nomination annoncée de 24 généralistes comme maîtres de conférence associés dans les facultés de médecine devraient apporter un peu d’oxygène aux départements de médecine générale. Certes, on n’est pas encore au seuil de 50 nominations par an prévu par la loi Bachelot. Mais, Vincent Renard, président du Syndicat national des enseignants de médecine générale (SNEMG) ne boude pas son plaisir. "C’est une heureuse surprise, le ministère de l’Enseignement supérieur a compris que ces nominations étaient indispensables, car, avec la hausse du numerus clausus et la mise en place du stage de deuxième cycle au cabinet, les départements de médecine générale étaient à l’agonie." Le SNEMG, estime pour autant que, malgré ces nominations supplémentaires, "la situation va rester extrèmement difficile notamment dans les facultés où le nombre d’internes en médecine générale va largement augmenter : +18% en Ile de France, +20% à Bordeaux, +24% à Clermont-Ferrand, +30% à Nantes, +36% à Besançon, +55% à Toulouse, +62% à Montpellier, +71% à Nice !" Pour le reste, le Snemg attend toujours la titularisation de professeurs parmi les enseignants généralistes. 38 dossiers ont été validés par le conseil national d’intégration. Mais il n’est pas certain que cela se transformera en autant de nominations.
Un bon cru pour les nominations de généralistes à la fac
Publié le 18/09/2009
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Crédit photo : ©GARO/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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