À PARTIR d'une échelle validée auprès de 5 000 médecins, un autodiagnostic sur la maladie veineuse est mis à la disposition du public en ligne*. Il permet à chacun de savoir où il se situe par rapport au risque d'être atteint ou de développer une maladie veineuse. Comme l'explique le Dr Philippe Blanchemaison, dans un premier temps, une échelle de risque destinée aux médecins généralistes a été présentée sous la forme d'un phléboscore, qui a été validé par 5 000 médecins. L'autodiagnostic en est l'adaptation pour le grand public. Il permet de s'évaluer pour savoir dans quel groupe on se situe : groupe à risque faible, moyen ou élevé.
En cas de stase veineuse, indique le Dr Frédéric Vin, il y a « trapping » des globules blancs au niveau veinulaire, d'où libération des médiateurs de l'inflammation qui traversent la paroi, produisant une réaction inflammatoire en cascade. En août 2006, le « New England Journal of Medicine » a publié un article consacré aux mécanismes de la maladie veineuse chronique : «Les deux thèmes émergents qui portent sur la perturbation du flux veineux et sur l'inflammation chronique expliquent sans doute toutes les manifestations de la maladie. Le traitement précoce axé sur la prévention de l'hypertension veineuse, du reflux et de l'inflammation pourrait soulager les symptômes de la maladie veineuse et réduire le risque d'ulcères (…) Le traitement visant à inhiber l'inflammation peut offrir de plus grandes chances de prévention des complications liées à la maladie», indiquent les auteurs.
* Sur le site : www.maladie-veineuse.org/jambes-lourdes-test.html.
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