UN NOUVEAU complément nutritionnel, la Glisodine (Laboratoire Isocell) - déjà présente sur les marchés japonais et américain -, rejoint le groupe des produits revendiquant un effet sur le stress oxydatif. L'actif, la superoxyde dismutase, limiterait la formation de radicaux libres lors des réactions liées à la respiration cellulaire.
Les radicaux libres qui naissent de cette chaîne de réactions ont notamment été épinglés pour leur propension à dénaturer les lipides membranaires et à accélérer le processus naturel du vieillissement. Ils sont également responsables de l'altération du message génétique, effet néfaste vérifiable à l'aide d'un dosage « Comet » sur les globules blancs.
L'efficacité de la superoxyde dismutase a été ainsi testée chez des plongeurs sous-marins accidentés soignés en caisson hyperbare. L'oxygène pur qui sert à la thérapie est, en effet, un formidable agresseur de l'ADN dont les fragments ainsi lésés présentent un aspect en queue de comète.
Protection de l'ADN contre le stress oxydatif.
« L'administration de Glisodine pendant quinze jours protège l'ADN contre le stress oxydatif induit in vivo par une exposition à l'oxygène hyperbare », explique le Pr Peter Radermacher, anesthésiste-réanimateur de l'université clinique d'Ulm, en Allemagne.
Mais la superoxyde dismutase n'a pas été commercialisée à l'intention des seuls plongeurs imprudents. Le produit, formulé autour de l'actif extrait d'une variété particulière de melon, « est indiqué dans toutes les situations de stress oxydant quelles que soient leurs origines : vieillissement (cutané, hormonal, déséquilibres alimentaires, tabac), prévention contre les chocs de stress oxydant liés à l'exposition solaire ou à l'exercice physique intense, la convalescence, la récupération et les affections chroniques ».
D'après une conférence de presse organisée par le Laboratoire Isocell.
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