La prise en charge psychologique des femmes infectées comporte deux dimensions : l’observance et l’éducation thérapeutique. Généralement assurée par un médecin et une infirmière dédiée, il consiste à évaluer la patiente dans son environnement social, familial et professionnel, et à lui expliquer les tenants et les aboutissants de l’infection à VIH. La problématique du traitement au long cours (gestion des médicaments dans la vie quotidienne et de leurs effets secondaires) est abordée rapidement, dès la première ou la deuxième consultation après l’annonce du diagnostic. « En fonction des fragilités psychologiques identifiées lors de ces consultations, on peut être amené à orienter la patiente vers un psychologue spécifiquement formé à l’accueil et au suivi des personnes infectées par le VIH », ajoute le Dr Lacombe. Certaines femmes migrantes posent des problèmes particuliers liés à leur rapport au surnaturel qui n’existe pas chez les femmes caucasiennes. Leur prise en charge est plus difficile et peut, dans des cas extrêmes, nécessiter le recours à un ethnopsychiatre. En France, il existe peu de structures spécialisées dans ce domaine.
Un accompagnement psychologique à deux dimensions
Publié le 15/11/2012
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9190
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