La question est bien sûr essentielle pour les associations de patients qui à ce sujet ont suivi avec une grande attention la présentation du projet de loi de santé.
C’est surtout l’article 22 qui focalise leurs regards. Celui-ci propose « l’expérimentation de dispositifs d’accompagnement des patients ». L’objectif est de mettre en place des conventions entre les agences régionales de santé (ARS) et des acteurs volontaires (associations ou collectivité locales) pour tester des actions « destinées à accompagner les patients par tous moyens et notamment en leur dispensant informations, conseils, soutien et formation ».
Il s’agit d’une première avancée selon Christian Saout, administrateur du Collectif inter-associatif sur la santé (CISS). « Au bout de 3 ans, un bilan sera fait pour voir s’il y a lieu de (les) généraliser », indique-t-il en espérant un nouveau souffle. « Il va falloir sortir de la logique d’accompagnement vertical qui a été instauré avec l’éducation thérapeutique promue par la loi HPST. Dans un grand nombre de cas, cette éducation a consisté pour des hospitaliers à mettre des patients dans une salle pour leur faire un cours. Mais l’éducation thérapeutique, ce n’est pas un processus vertical descendant. »
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