Conférence de presse de crise, hier mercredi 8 janvier, à Tunis. Le ministre de la Santé Abdellatif Mekki a annoncé qu’il réduisait à une année le service obligatoire que devront effectuer les spécialistes nouvellement diplômés. Son projet prévoyait de créer un service obligatoire de trois années, afin de combler les postes vacants dans les hôpitaux ruraux et excentrés.
Discussion avec les professionnels
Abdellatif Mekki a été contraint de mettre de l’eau dans son vin face à la fronde médicale qui agite le pays depuis un mois. Sensible aux arguments des syndicats, le ministre a reconnu que le matériel fait défaut dans certains hôpitaux périphériques. Mais il a ajouté que le budget alloué à la santé est en augmentation. Le ministre veut ouvrir le débat avec les professionnels autour de la question, également sensible au sud de la Méditerranée, des déserts médicaux.
Le Parlement se donne deux mois supplémentaires pour examiner et voter le projet de loi.
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