La modération dans la prescription du dosage de PSA sera-t-il le prochain objectif dans le P4P des médecins généralistes ? Frédéric Van Roekeghem reconnaît désormais qu’il l’aurait bien intégré dans les objectifs de santé publique du paiement à la performance. Mais, lors de la négociation de la convention, le président de la Cnamts y avait renoncé, faute, dit-il, d’un consensus complet sur l’utilité ou non de ces tests. Au lendemain d’un rapport publié par la HAS, qui a conclu mercredi à l’absence d’intérêt du dépistage de masse du cancer de la prostate par dosage de PSA, même pour les hommes à haut risque, le président de la Cnamts n’a en tout cas pas tardé pour rebondir sur cet avis. Dès jeudi 5 avril, la Sécu rendait en effet public des chiffres sur la fréquence des prescriptions de dosage de PSA par les médecins généralistes, alors même que ces examens sont désormais perçus comme inutiles par les experts de la HAS. En France, 75% des hommes de plus de 55 ans ont au moins réalisé un dosage de PSA sur une période de 3 ans à titre de dépistage. Un taux qui reste identique après 75 ans (76%). Ces dosages sont à 86% prescrits par des médecins généralistes.
Trop de généralistes prescrivent des dosages de PSA selon la Cnamts
Publié le 05/04/2012
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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