Le plan, prévu pour cinq ans, en a donc deux aujourd’hui et les choses avancent, se félicite Florence Lustman. Le premier objectif du plan consistait à fournir un effort sans précédent sur la recherche. Outre la découverte de deux gènes prédisposant la survenue de la maladie (qui a d’ailleurs été retenue par les magazines « la Recherche » et « Times Magazine » au rang des dix plus grandes découvertes de l’année 2009),
« 61 projets de recherche sont en cours, 54 chercheurs ont été employés depuis le lancement du plan et l’on dispose d’instruments de restructuration (des cohortes, un centre de traitement automatisé de l’image...) », souligne l’inspectrice générale des finances. Concernant l’amélioration de la qualité de vie des malades et des aidants, deuxième grand défi du plan quinquennal,
« nous disposons de points de diagnostic partout en France, et le délai moyen d’attente pour une consultation mémoire est de 51 jours, ce qui me paraît tout à fait raisonnable. Il existe par ailleurs dans chaque région des correspondants médicaux et médico-sociaux, en mesure de répondre aux questions que se posent les malades jeunes (âgés de moins de 60 ans) ». Dix-sept expérimentations MAIA (maisons pour l’autonomie et l’intégration des malades Alzheimer) ont été lancées, trente équipes spécialisées interviennent déjà en services de soins infirmiers à domicile, deux journées de formation sont proposées aux aidants, des plates-formes de soutien et de répit ont été mises en place et 23 unités spécialisées ont été créées pour accueillir des malades en cas de crise aiguë.
Le troisième grand axe du plan vise à changer le regard porté sur la maladie. « La lutte contre la maladie d’Alzheimer est devenue une priorité européenne. Et la France est un modèle, tant au niveau de la recherche ou de la prise en charge. »
Toutes les informations, très concrètes, sur le site dédié au plan et à son avancement : www.plan-alzheimer.gouv.fr.
Quotimed.com, le 01/02/2010
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