L A réforme du troisième cycle des études de médecine générale, qui doit entrer en vigueur à la rentrée prochaine, est presque bouclée. Les conseillers en charge du dossier au ministère de l'Education nationale et au ministère de la Santé doivent rédiger dans les jours qui viennent une synthèse des propositions sur lesquelles se sont cette fois mis d'accord les représentants des étudiants, des généralistes et des enseignants lors d'une dernière réunion.
Les ultimes points de désaccord ont été réglés. La direction des départements de médecine générale sera confiée à des enseignants associés. Le rôle de tuteur est, cette fois, bien défini. Il sera confié à des médecins généralistes enseignants qui seront des conseillers auprès de l'interne tout au long de son cursus.
Toutefois, cette formule du tutorat devra faire ses preuves lors d'une expérimentation progressive qui sera menée d'ici à 2004. Il en va de même pour l'« assistanat tutoré » proposé par le Collège national des généralistes enseignants (CNGE), qui n'a pas reçu l'adhésion de tous. Si les modalités de ce projet qui consiste à effectuer le stage du sixième semestre au cabinet d'un médecin généraliste sont jugées encore trop floues, en revanche, l'idée que ce sixième semestre soit effectuée en médecine ambulatoire fait désormais l'objet d'un consensus.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature