Que va apporter ce référentiel dans la pratique des médecins généralistes ?
Tout d’abord, cela ne leur apportera quelque chose que s’ils se l’approprient. Si ces référentiels restent dans des tiroirs, il ne se passera rien de plus. Donc, à mon avis, l’apport dans leur pratique sera fonction de la capacité des différentes institutions et des différents groupes de médecins généralistes, qu’ils soient universitaires, syndicalistes ou responsables de FMC, de s’approprier ce référentiel mais aussi de notre capacité à nous de les y aider.
Mais une fois ce préalable posé ?
Le référentiel sert à définir les contours de la discipline. Au moment où la loi « HPST » vient d’être votée et où il y est reconnu l’importance de cette discipline et de cette profession, cela peut donc vraiment aider à la définition du rôle et des tâches du médecin généraliste dans notre société.
Quelles sont les zones de doute aujourd’hui ?
Elles sont multiples et bien concrètes. Est-ce que, par exemple, pour une jeune fille qui a besoin de contraception, la société attend que ce soit le médecin généraliste qui lui prescrive sa contraception ou faut-il que ce soit un gynécologue, ou encore un gynécologue-obstétricien ? C’est à ces questions que veut répondre le référentiel.
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