LES MISES en examen s'enchaînent, dans l'affaire des irradiés d'Épinal. L'ancien directeur de l'agence régionale de l'hospitalisation de Lorraine, Jacques Sans, et l'ancienne directrice de la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales des Vosges, Francette Meynard, viennent, à leur tour, d'être mis en examen pour «omissions de porter secours», ainsi que l'hôpital Jean-Monnet, en tant que personne morale.
Depuis la fin mai, quatre personnes ont subi le même sort : un radiophysicien, Joshua Anah, l'ancien chef du service de radiothérapie, Michel Aubertel, et un radiologue, Jean-François Szterner doivent répondre des chefs d'accusation d' «homicides involontaires», de «blessures involontaires ayant entraîné une interruption temporaire de travail de plus de trois mois». Ils ont également été mis en examen pour «abstention volontaire de porter assistance à une personne en danger» et «obstacle à la manifestation de la vérité par altération ou soustraction de documents». Le 31 mai, l'ancienne directrice de l'hôpital, Dominique Capelli, avait été mise en examen pour «non-assistance à personne en danger» et placée sous le statut de témoin assisté pour les chefs d'homicides et de blessures involontaires.
Ce sont les juges Anne-Marie Bellot et Pascal Gand qui sont chargés de l'instruction au pôle de santé publique du palais de justice de Paris.
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