Trois nouveaux loci de susceptibilité au lymphome de Hodgkin ont été identifiés à travers une étude génomique d’association menée par une équipe internationale. L’étude confirme en outre le rôle étiologique du complexe majeur d’histocompatibilité, en révélant une forte association au locus HLA-DRA. Cette découverte offre des pistes pour mieux comprendre les voies biologiques impliquées dans ce cancer, ce qui pourrait permettre à terme de développer des thérapies ciblées.
Les variations génétiques HLA ne suffisent pas à expliquer le risque familial du LH et aucun autre locus de susceptibilité majeure n’a été identifié à ce jour. Aussi, afin de découvrir des variants génétiques conférant une faible susceptibilité au lymphome de Hodgkin, une équipe internationale de chercheurs, dirigée par le Dr Richard Houlston (Institute of Cancer Research, Sutton, Royaume-Uni), a conduit une étude génomique d’association. Elle a permis d’identifier 3 nouveaux loci de susceptibilité sur les chromosomes 2p16 (gène REL), 8q24 (2 variants près du gène PVT1) et 10p14 (gène GATA3).
« Nature Genetics », 31 octobre 2010, Enciso-Mora et coll., DOI: 10.1038/ng.696.
Quotimed.com, le 04/11/2010
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