CES TROIS PATIENTES, lorsqu’elles étaient âgées de 20, 15 et 12 ans, avaient reçu une chimiothérapie et une irradiation du corps entier avant une greffe de moelle. Pour chacune d’elle, le donneur était une sœur HLA compatible. Quelques années plus tard, l’analyse HLA des receveuses montrait un chimérisme complet. C’est alors qu’a été réalisée la transplantation de cortex ovarien, prélevé chez la donneuse de moelle.
Le premier point positif est que, malgré l’absence d’immunosuppression, aucun signe de rejet n’a été relevé. Ce qui est attribué au chimérisme préexistant.
Le second point positif est la restauration de la fonction ovarienne, respectivement, à 6, 3,5 et 3,5 mois. Le délai d’apparition du premier pic d’estradiol et de la persistance de la fonction hormonale était probablement lié à la densité en follicules primordiaux du tissu greffé.
« Human reproduction », vol. 25, n° 10, pp. 2489-2495.
Quotimed.com, le 27/09/2010
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature