L’objet connecté de santé recueille des données automesurées, transmises via Internet à un logiciel de traitement, en vue d’une analyse bénéfique à la santé et au bien-être de l’utilisateur.
Sa définition s’étoffe au rythme de l’engouement du public, des professionnels et des industriels. Il peut revêtir la forme d’un objet du quotidien (montre), d’une application (logiciel spécifique aux smartphones et aux tablettes) ou d’un dispositif médical, ce qui suppose le respect de contraintes réglementaires plus rigoureuses. On distingue trois grandes familles.
Star incontestée du marché, l’objet connecté pour le grand public relève du bien-être : il s’agit de bracelets, montres, fourchettes, pèse-personnes, piluliers et autres « applis » qui tirent leurs bénéfices des fonctionnalités du smartphone (géolocalisation, photo), analysent le pas, le poids, le sommeil, le rythme cardiaque, le grain de beauté ou encore les contractions de l’utilisateur.
Moins répandues, les applications d’aide au diagnostic offrent aux professionnels de santé une version numérique de l’existant. Il s’agit de programmes d’informations médicales ou mathématiques (équations, algorithmes), utiles dans le cadre de la formation médicale continue.
La dernière catégorie concerne la relation directe entre un praticien et son patient et le suivi d’une pathologie souvent chronique : glucomètre, tensiomètre, pompes à insuline ou autres appareils médicalisés connectés…
L’offre se concentre aujourd’hui sur la cardiologie et la médecine générale. Le marché devrait à terme se développer sur l’hypertension artérielle (qui touche 11 millions de Français), les infections respiratoires, l’insuffisance rénale et, encore et toujours, le diabète.
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