P OUR la sixième année consécutive, l'association Cyclamed a participé au Congrès national des pharmaciens. A cette occasion, elle a rendu publics les résultats de son enquête barométrique annuelle réalisée par l'institut Louis-Harris et décerné ses trophées aux régions les plus actives.
La notoriété spontanée de l'association a beaucoup progressé, et atteint 23 % contre 14 % l'an dernier. Le « réflexe Cyclamed » semble se généraliser, puisque 74 % des Français déclarent déposer les médicaments non utilisés et leurs emballages chez le pharmacien. Une attitude plus fréquente chez les femmes (79 %) et les plus de 65 ans (80 %). Cette progression s'explique, semble-t-il, par une « meilleure compréhension de la dimension environnementale du dispositif, notamment de la valorisation énergétique qu'il permet ».
L'adhésion massive de nos concitoyens se confirme, avec 98 % de personnes se déclarant très ou assez intéressées par Cyclamed.
L'implication des pharmaciens progresse de façon sensible : 95 % de participants en 2000 contre 85 % l'année précédente, dont 54 % de très actifs (contre 47 % en 1999). Cette tâche est perçue comme « le travail et le rôle d'un pharmacien responsable ».
Lors du 54e Congrès des pharmaciens, à Aix-en-Provence, Bernard Kouchner a remis, avec Bernard Mesuré, président de Cyclamed, les trophées Cyclamed 2000 récompensant les régions les plus performantes en matière de valorisation des déchets issus de médicaments. Les critères de sélection étaient les quantités rapportées (et ensuite valorisées à des fins énergétiques) par habitant et la progression par rapport à l'année dernière. Le Limousin (+ 15 %, avec 255 g/habitant) a reçu le Cyclamed d'or, le Nord - Pas-de-Calais (+ 11 %, 247 g/habitant) le Cyclamed d'argent et le Cyclamed de bronze est revenu à la région Poitou-Charentes (progression de + 10 %, et 220 g/habitant).
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