La cible semble être japonaise, tant il est vrai que la Triumph Daytona ressemble à la concurrence nipponne, Honda CBR 900 en tête. A la conduite il en va autrement.
Alors que les japonaises surprennent par leur facilité, la Daytona ne s'en laisse pas compter. Le trois cylindres britannique est un moteur de caractère. Même s'il a perdu un peu de son couple légendaire à bas régime, il gagne en puissance à l'approche de la zone rouge (15 cv de plus que l'ancienne version avant bridage). Le pilotage est plutôt physique, il faut se battre un peu en entrée de virage. Heureusement, il existe des constantes en moto. Ces machines qui se mènent à la force du poignet se montrent aussi très rigides en ligne droite et stables en courbe... tant que le revêtement reste sain.
Le freinage est à la hauteur des performances. Signé Triumph, il conserve la spécificité de la marque : une attaque franche, terriblement efficace et redoutable sous la pluie.
La Daytona se destine à la route, voire au circuit. Plus radicale que la version précédente, elle est taillée pour cet usage. Position typée sport, performances (150 cv en version libre !), protection. Les Britanniques y ont adjoint un équipement complet et un éclairage de qualité.
La ville n'est pas son élément. Elle s'y montre modérément maniable, haute avec un « trois pattes » n'appréciant guère les bas régimes. A la longue, l'appui sur les poignets finit par être « pesant ».
Dans l'univers concurrentiel où elle se situe, la Daytona apporte le caractère qui manque aux japonaises et le soupçon de polyvalence qui fait défaut aux bicylindres italiens. Une sorte de compromis. Dommage qu'elle ait perdu le look atypique de sa sur aînée.
Quelques chiffres
3 cylindres en ligne
Cylindrée :955cc
Puissance : 98cv à 9600 t/mn
Poids :183 kg
Hauteur de selle :820 mm
Prix : 12560 [219]
+
Caractère moteur
Freinage
-
Maniabilité
Ville
Hauteur
Monobras en option
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature