AINSI, le très lyrique et latino free « Chapter Three. Viva Emiliano Zapata » du saxophoniste ténor argentin Leandro « Gato » Barbieri (1974), avec des sidemen comme Randy Brecker (trompette) et Ron Carter (contrebasse) et une très intéressante rencontre entre deux saxophonistes au jeu « cool », le délicat baryton de la West Coast, Gerry Mulligan, et l’emblématique altiste du Dave Brubeck Quartet, Paul Desmond, dans « Quartet » (1957), enregistré sans piano. Autre enregistrement audacieux pour l’époque sans piano, celui de Max Roach, « Quiet As It’s Kept » (1959), dans lequel le célèbre pionnier de la batterie bop est entouré de souffleurs comme Tommy et Stanley Turrentine (trompette et saxe ténor) et Julian Priester (trombone).
Pour les amateurs de machines à swing, petit détour avec Count Basie dans « Basie Land » (1964), avec une série de solos époustouflants dus notamment à Frank Foster et Frank Wess (saxes), Al Aarons (trompette) et le maître lui-même ; et avec Quincy Jones, plus connu aujourd’hui comme le mentor de Michael Jackson, dans « Quincy Jones Explores the Music of Henry Mancini » (1964), avec l’inévitable version de « The Pink Panther » et des solistes de haute voltige comme Clark Terry (trompette), Zoot Sims, Phil Woods et Roland Kirk (saxes).
Parmi les autres parutions figurent le guitariste Wes Montgomery pour « Down Here on the Ground » (1967/1968), accompagné notamment Ron Carter (contrebasse) et Herbie Hancock (piano), plus quelques cordes ; Oscar Peterson, qui revisite en trio et avec brio le « Jerome Kern Songbook » (1959) ; le vibraphoniste/organiste et chanteur Roy Ayers et son groupe Ubiquity pour un album très groovy et funk , « Virgo Red » (1973), tout comme « A Secret Place » (1976) du saxophoniste Grover Washington, alors en pleine période de jazz à caractère «commercial », comme il était surnommé au milieu des années 1970. Et encore la soul et le funk entraînant des légendaires Crusaders, emmenés par Joe Sample (claviers), « Stix » Hooper (batterie) et Wilton Felder (saxes – fondateur de la formation d’abord appelée « Jazz Crusaders »), que l’on redécouvre avec « Front » (1974).
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