Treize des seize médecins de l'hôpital de Saint-Affrique, dans l'Aveyron, ont adressé récemment une lettre au ministre de la Santé, Jean-François Mattei, dans laquelle ils menacent de démissionner si la suppression programmée de l'essentiel des activités de chirurgie de leur établissement aboutit.
La question de l'avenir de l'hôpital de Saint-Affrique et de celui de Millau, distant de trente kilomètres environ, a provoqué depuis plusieurs années des mouvements de protestations dans chacune des deux villes, contre les projets de spécialisation ou de fusion de ces deux établissements, afin de défendre chacun son hôpital de proximité.
En attendant la création d'un nouvel hôpital entre les deux villes, l'agence régionale de l'hospitalisation (ARH) a réclamé un plan d'économies. Un protocole enlevant à Saint-Affrique les astreintes de chirurgie et y conservant cinq lits de chirurgie ambulatoire a été entériné le 17 septembre par le conseil d'administration de l'hôpital.
La protestation de treize des seize médecins de l'hôpital de Saint-Affrique est soutenue par le collectif « Pour la sauvegarde des hôpitaux de proximité de Millau et Saint-Affrique », regroupant notamment les syndicats CGT et SUD, le PCF et les partisans d'une « alternative de gauche ».
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