Qu’il soit de nuit, en rotation (les fameux « 3x8 »), à la demande, sur 24 heures, à horaires variables, le travail posté est connu pour perturber le rythme circadien et entraîner troubles du sommeil, obésité et anxiété. Selon une récente méta-analyse ayant sélectionné 32 études et incluant au total plus de 2 millions de sujets, cette organisation du travail serait aussi responsable d’une augmentation du risque cardio-vasculaire, en particulier d’accidents vasculaires cérébraux (AVC) et d’infarctus du myocarde (IDM). Y compris après ajustement sur le tabagisme et le statut socio-économique. Les mortalités toutes causes et spécifiques n’étaient en revanche pas différentes de la population générale. Les auteurs concluent aux bénéfices de veiller au dépistage soigneux des facteurs de risque cardio-vasculaires modifiables (tabagisme, HTA, surpoids, diabète) chez les salariés en horaires décalés dans le cadre de la médecine du travail.
BMJ 2012; 345:e4800
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