Un consensus, fondé sur les résultats de la recherche opérationnelle, s'est dégagé à Vienne en faveur d'un traitement précoce de toutes les personnes infectées par le VIH. Les recommandations 2010 de l'OMS encouragent désormais un diagnostic et un traitement précoces dès que le taux de CD4 atteint le niveau de 350 cellules/mm3 au lieu de 200 comme précédemment recommandé.
L'organisation veut également encourager le choix de traitements meilleurs chez les patients naïfs : (AZT + 3TC + EFV) ou (AZT + 3TC + NVP) ou (TDF+ 3TC ou FTC + EFV) ou (TDF + 3TC or FTC + NVP) et l'abandon progressif de la stavudine (D4T), encore utilisée dans la plupart des traitements de première ligne actuels dans les pays en développement.
L'OMS souligne aussi la nécessité d'un meilleur suivi des traitements à l'aide d'examens de laboratoire. Ces nouvelles recommandations, dont, certes, la balance coût-efficacité a été mesurée, augmentent encore les besoins en antirétroviraux, le nombre de personnes infectées en attente de traitement passant de 10 à 15 millions.
Une étude menée pendant deux ans par Médecins sans frontières au Lesotho sur une cohorte de 1 128 patients a montré qu'elles permettaient de réduire significativement le risque de décès, de même que la morbidité et le recours à l'hospitalisation.
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Publié le 29/07/2010
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> Dr L. A.
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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