Le Dr Marianne Buhler (hôpital de Sèvres) a rappelé les objectifs de la prescription d'un traitement hormonal substitutif (THS) chez la femme ménopausée : soulagement des symptômes climatériques (bouffées de chaleur, sécheresse vaginale, troubles de l'humeur, fatigue...), prévention de l'ostéoporose et amélioration globale de la qualité de vie. Le traitement choisi doit aussi respecter les différents métabolismes, ne pas engendrer de prise de poids, être simple à suivre afin d'être correctement observé.
Au fil des années, le nombre de femmes traitées progresse tandis que les traitements eux-mêmes évoluent. Etablissant un parallèle entre la contraception hormonale et le THS, le Dr Marianne Buhler observe que la dose d'estrogènes proposée dans le THS a progressivement diminué, afin d'optimiser le rapport efficacité/tolérance. Très récemment, on a montré qu'il était également possible de réduire la dose de (certains) progestatifs, comme l'acétate de noréthistérone.
Activelle, un THS deux fois moins dosé
Activelle est un THS associant deux mini-doses estro-progestatives : 1 mg d'estradiol et 0,5 mg d'acétate de noréthistérone par comprimé (soit deux fois moins que Kliogest). « Cette association est d'autant plus intéressante que l'on a montré la potentialisation de la protection osseuse de l'estradiol par un effet propre de l'acétate de noréthistérone sur l'os », a précisé le Dr Buhler. Ainsi ce THS, dont les deux composants sont mini-dosés, a une efficacité reconnue sur les symptômes du climatère et sur la prévention de l'ostéoporose. Sa bonne tolérance a également été démontrée : tant au niveau de protection de l'endomètre (absence d'hyperplasie) que des métabolismes lipidique et glucidique et de la stabilité pondérale. On note une diminution du cholestérol total et du LDL-cholestérol et aucune modification des triglycérides.
Un traitement sans règles
Par ailleurs, Activelle est une association fixe continue, permettant un traitement sans règles. En effet, parallèlement à leur souhait de réduire les doses d'hormones en gardant la même efficacité, les femmes semblent aujourd'hui préférer les traitements sans règles. Pour leur part, les médecins estiment qu'un traitement continu, simple d'utilisation, est un gage de bonne observance.
Conférence de presse organisée par Novo Nordisk Pharmaceutique.
THS : un observatoire de satisfaction
L'objectif de l'observatoire Satisfaction est d'identifier et de hiérarchiser les facteurs de satisfaction des médecins et des patientes vis-à-vis du THS. Une première phase exploratoire (enquête d'opinion) s'est déroulée à l'automne 2000 et une seconde phase d'observation (trois patientes par médecin) a eu lieu de novembre 2000 à avril 2001.
Dans cette deuxième phase, un double recueil des données (questionnaire rempli par le médecin et autoquestionnaire des patientes sous THS) permettait de comparer les points de vue des praticiens et des femmes.
Le Dr Sylvain Mimoun (hôpital Robert-Debré, Paris) en a présenté les principaux résultats. Premier point, l'instauration du traitement est faite à l'initiative du médecin (73 %) et/ou à la demande de la femme (51 %) ; une fois sur quatre, la demande émane à la fois des deux parties. Deuxièmement, les praticiens sont satisfaits du THS : concernant les neufs paramètres étudiés (efficacité à court terme, efficacité à long terme, tolérance, modalités d'emploi, voie d'administration, présence ou non d'une fenêtre thérapeutique, protocole continu ou séquentiel, posologie, existence ou non de règles), 32 à 47 % des prescripteurs interrogés se disent très satisfaits et 41 à 51 se disent satisfaits. Toujours selon les médecins, le niveau de satisfaction des femmes est lui-aussi très bon : 58 % très satisfaisant, 39 % satisfaisant.
Quant aux patientes, 49 % estiment leur traitement simple et facile à suivre, 39 % disent qu'il n'entraîne pas d'effets secondaires, 42 % disent avoir une bonne qualité de vie, et 41 % conseilleraient leur THS à leur meilleure amie.
Enfin, 21 % des femmes se disent très satisfaites d'avoir un traitement avec règles, et 63 % se disent très satisfaites d'avoir un traitement sans règles.
Enquête réalisée dans la période hiver-printemps 2001, avec la participation de 577 médecins dont 89 % de gynécologues et ayant inclus 1 629 patientes ménopausées.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature