TABLE
Il y a belle lurette que les gourmands connaissent le chemin de cette brasserie des environs du Stade de France, assurés qu'ils sont de trouver une cuisine bourgeoise toujours juste et des plats canailles, colorés et goûteux comme on n'en fait presque plus.
Au Coq, l'accueil du maître des lieux, Alain François, est à la mesure d'une cuisine festive à la gloire d'une tradition gourmande, qui ne s'encombre pas de plats chichiteux.
Salades de mâches à la truffe fraîche, mesclun de foie gras cru à la vinaigrette au miel, escargots de Bourgogne ou ufs brouillés... Voilà des entrées qui n'engendrent pas la mélancolie, tout comme le banc de l'écailler généreusement pourvu en Gillardeau, Marennes ou Utah Beach.
Viennent ensuite les plats mythiques, véritables chants à la gloire des traditions bistrotières et familiales : la raie au câpres, la tête de veau cuite entière à la vinaigrette, le vrai coq au vin à la campagnarde avec ses nouilles, la sole des petits bateaux, le rare bar cuit en croûte de sel et, bien sûr, l'inévitable pied de cochon avec ses frites si délicieusement canailles.
Arrosée par les vins d'une fort belle cave, cette cuisine, qui fleure bon la fête, n'incite guère à l'ascèse et il est difficile de résister au plateau de fromages avant de se laisser tenter par les délices sucrés du gratin de pamplemousse à la vanille ou du soufflé au cointreau.
Le Coq de la Maison Blanche, 37, boulevard Jean-Jaurès, 93400 Saint-Ouen. Tél. 01.40.11.01.23. Carte : 200-350 F (30,49 -53,36 euros). Menu : 180 F (27,44 euros). Fermé le dimanche. Voiturier le midi.
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