Face à une offre de prélèvement « très insuffisante en France », la HAS souhaite multiplier les effecteurs et les lieux de réalisation de frottis cervico-utérin. Elle recommande notamment « une implication plus forte des généralistes » et des autres structures existantes (sage-femme, laboratoires de biologie médicale, PMI…), ainsi qu'un élargissement aux infirmier(e)s sous certaines conditions. Actuellement, moins de 10?% des frottis sont réalisés en dehors du cabinet du gynécologue et les généralistes se livrant à l’exercice restent très minoritaires. Dans ce contexte, la HAS propose d’envisager des incitations économiques à la réalisation des frottis, notamment dans les territoires où l’offre de soins en gynécologie est pauvre. Elle rejoint sur ce point l’Assurance-maladie qui envisage, dans la prochaine convention médicale, de permettre aux généralistes
de coter cet acte technique en plus d’un C. Des actions de formations à la réalisation du FCU pourraient également être proposées. Dans tous les cas « les FCU doivent être réalisés par des professionnels formés spécifiquement, dans des conditions garantissant leur qualité », insiste la HAS.
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