QUARANTE ANS après la création du premier service médical d'urgence à Toulouse, par le Pr Louis Lareng, le SAMU 31 vient de se doter sur le site de Purpan d'un bâtiment flambant neuf de plus de 3 000 m2. Baptisé pavillon Louis-Lareng, en hommage à l'inventeur des SAMU de France, il est surmonté d'une hélistation de 2 400 m2 pouvant accueillir deux hélicoptères en même temps et est doté d'une salle de régulation équipée du tout-numérique. «C'est unique en France et cela fait de notre structure un bâtiment pilote», estime le Dr Jean-Louis Ducassé, responsable du pôle de médecine d'urgences et directeur du SAMU 31.
Dans la salle de régulation, au premier étage, plus de sonneries de téléphone stressantes. Les appels des victimes retentissent par un bip sur l'ordinateur des médecins. Le tout fonctionne grâce à un couplage entre téléphonie et radiocommunications informatiques à la régulation et informatique embarquée dans les véhicules du SMUR. «Ce concept améliore la qualité de la prise en charge des victimes, ainsi que la communication interne», estime le Dr Ducassé, qui a oeuvré pour cette évolution technique dès 2004.
Aujourd'hui, le pavillon Louis-Lareng rassemble différentes unités : le centre de réception et de régulation des appels, qui traite les appels du 15, et la permanence des soins de ville qui peut recevoir jusqu'à près de 1 000 appels quotidiens. Mais aussi le centre de consultation médicale maritime, le service mobile d'urgence et de réanimation de Toulouse adultes et pédiatrique (SMUR), le centre d'enseignement des soins d'urgence (CESU), le centre antipoison et de toxicovigilance de Midi-Pyrénées et l'unité de médecine de catastrophe, mise en service au lendemain de l'accident d'AZF qui participe à l'élaboration des différents plans particuliers et peut prendre en charge jusqu'à 600 personnes.
Le SAMU 31, dont l'activité augmente de 25 % par an, coordonne l'activité de l'ensemble des SMUR de Haute-Garonne et intervient aussi dans les autres départements de Midi-Pyrénées quand le besoin s'en fait sentir. Récemment, il a ainsi mis à disposition du SAMU 65 à titre préventif la moitié des ressources de son unité de catastrophe, à l'occasion de la venue du pape Benoît XVI à Lourdes.
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