Le Premier ministre a inauguré ce lundi matin l’hôpital Sainte-Musse à Toulon, qui regroupe plusieurs anciens établissements et a coûté près de 400 millions d’euros. Il a vanté à cette occasion la politique hospitalière du gouvernement, ainsi que la tarification à l’activité (T2A) des hôpitaux, progressivement instaurée depuis 2004. « À ceux qui critiquent peut-être un peu facilement la tarification à l’activité, je veux dire que ce système de financement des établissements hospitaliers est incomparablement meilleur que celui qu’il a remplacé », une enveloppe globale que se partageaient les hôpitaux, a déclaré M. Fillon. « Personne ne peut raisonnablement souhaiter revenir sur cette corrélation de bon sens entre le financement d’un hôpital et son activité, et je crois que personne ne peut vouloir revenir à une logique de dotations forfaitaires et arbitraires, déconnectées de toute notion d’activité médicale », a-t-il jugé.
Le chef du gouvernement s’est en outre réjoui que l’objectif national d’augmentation des dépenses d’assurance-maladie (ONDAM) ait été respecté en 2010, une première depuis 1997. « Il le sera à nouveau en 2011 », a-t-il assuré. Enfin, il a taclé, sans les citer, ses adversaires socialistes, dont certains militent pour des mesures coercitives pour mieux répartir les médecins sur le territoire. « Je sais à quel point les mesures coercitives se révèlent à l’usage contre-productives dans le domaine de la santé », a souligné François Fillon.
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