Le Dr Christiane Lacombe-Mestas, neuropsychiatre, et le Pr Cameli, adjoint au maire de Toulon, ont organisé à la mairie de cette ville un concours de dessins d'enfants valides et handicapés sur le thème de la paix.
Des écoles primaires, des instituts d'enfants handicapés, des établissements de rééducation et les enfants de harkis du Var ont participé à ce concours intitulé « Oui à la paix, non aux enfants-soldats ». « Les enfants ont été particulièrement frappés par les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis, souligne le Dr Lacombe-Mestas. Les avions percutant les tours sont largement représentés avec, le plus souvent des inscriptions contre Ben Laden qu'ils orthographient comme une "benne" à ordures. » On remarque également beaucoup d'avions qui lâchent des bombes sur des enfants, des maisons en flammes, des tanks qui mitraillent des enfants en train de jouer.
Il y a aussi ceux qui écrivent « Non à la guerre, oui au foot », pour qui les matchs sont synonymes de paix. Les filles sont en général plus romantiques : elles dessinent un soleil qui brille sur des enfants qui jouent, souvent près d'une mare avec des canards (symbole de sérénité, à l'inverse des coqs et des poules). Beaucoup expriment la paix sous forme d'échanges : des mains de différentes couleurs se réunissent, des enfants du monde font une immense ronde, des routes bordées de fleurs mènent à la paix.
Et puis ce petit garçon de 6 ans, Pierre Olivier, qui s'obstinait à dessiner des escargots. Interrogé par la psychiatre sur le rapport avec la paix ou la guerre, il explique que les escargots représentent les réfugiés qui fuient leur pays en emportant avec eux « leur maison », c'est-à-dire « tout ce qui peut les aider à vivre ». Au bout de leur chemin, une porte avec l'inscription « Sauvé ».
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