Tomasz Stanko

Publié le 07/09/2003
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BLOC-NOTES

Le trompettiste polonais Tomasz Stanko est depuis plusieurs décennies une des figures majeures du jazz européen, même si ses apparitions scéniques sont rares et sa production phonographique parcimonieuse. Adulé dans son pays natal pour ses différentes collaborations avec des musiciens venus de tous les horizons, Stanko, 61 ans, fait partie des jazzmen de la fameuse écurie ECM depuis 1975, soit peu de temps après ses premières expériences free aux côtés des meilleurs improvisateurs allemands. Instrumentiste visionnaire à la sonorité dense et touffue, son dernier CD, « Soul of Things » (ECM/Universal), portait la trace de l'intemporel. Pour son unique concert parisien, il sera accompagné de la nouvelle vague polonaise : Marcin Wasilewski (piano), Slawomir Kukiewicz (basse) et Michal Miskiewicz (batterie). Et si le jazz se levait à l'est ?

Paris, Jazz à la Villette (01.44.84.44.84, 01.40.03.75.75), Cité de la musique, 10 septembre, 20 h.

EST

EST - les initiales du Esbjörn Svensson Trio (Esbjörn Svensson, piano ; Dan Berglund, basse ; Magnus Öström, batterie) - est le trio jazz qui monte actuellement. Pour preuve, sa récompense lors des victoires de la musique 2002, dans la catégorie meilleur groupe international de jazz. Si le solide trio existe depuis 1990, le pianiste et leader, âgé de 39 ans, est un des musiciens incontournables de la scène suédoise et nordique depuis plus de vingt ans, où il a été consacré à de nombreuses reprises. Avec leur dernier album, « Seven Days of Falling » (Act/Night&Day, à paraître le 22 septembre), EST a signé un nouveau chef-d'œuvre. Et si l'avenir du jazz passait aussi par le nord ?

Paris, Jazz à la Villette, 10 septembre, 20 h.

Paul Motian

Batteur et percussionniste véloce mais peu démonstratif, Paul Motian, 72 ans, qui est aussi leader et compositeur, a associé son nom aux plus grands du jazz depuis maintenant près de cinquante ans. Ses récents travaux - sans piano - l'ont amené à rencontrer nombre de jazzmen européens et à s'orienter vers une musique assez peu conventionnelle, mais toujours éclatante de rythmes.

Paris, Jazz à la Villette, Cité de la musique, 11 septembre, 20 h.

John Scofield

Les habitués du New Morning, à Paris, ont souvent la chance de croiser le guitariste John Scofield dans ce club lors de ses passages à Paris. Accompagné de deux vieux complices - Steve Swallow (basse) et Bill Stewart (batterie) -, Scofield va vraisemblablement s'attacher à retrouver une forme de jazz moins binaire et électrisante qu'avec son groupe habituel, comme dans son dernier disque, « Up All Night » (Verve/Universal).

Paris, Jazz à la Villette, Cité de la musique, 12 septembre, 20 h.

Laurent de Wilde

Le pianiste Laurent de Wilde va quitter, le temps d'un passage en club, les claviers et autres machines modernes qui rythment son jazz techno à la limite de l'insupportable et de l'audible. A la tête d'un trio acoustique, il aura rendez-vous avec une chanteuse qui fait son chemin, la petite Malia.

Duc des Lombards (01.42.33.22.88), 12 et 13 septembre, 21 h 30.

Archie Shepp

Le célèbre saxophoniste, devenu tout-terrain et chantre de l'identité afro-américaine, a invité pour sa rentrée parisienne la chanteuse Mina Agossi, dont le style et la voix sont de plus en plus remarqués. Il se produira à la tête de sa formation habituelle, pour un voyage dans le jazz profond.

New Morning (01.45.23.51.41), 11 septembre, 21 h.

D. P.

Source : lequotidiendumedecin.fr: 7377