Les Pays-Bas, à l’acmé de leur puissance, qrayonnèrent sur l’Europe du XVIIe siècle, une bourgeoisie pragmatique et puritaine s’enrichissant prodigieusement grâce, entre autres, à la création de la Compagnie des Indes Orientales. Fous d’images, grands et petits bourgeois commandèrent alors d’innombrables tableaux à des peintres spécialisés dans un genre et organisés en guildes. A travers les portraits (Frans Hals, Rembrandt), les paysages (Hobbema, les frères Ruysdael) et les animaux (Paulus Potter) tant aimés par notre Ecole de Barbizon qui sut s’en inspirer, les Vanités et les fleurs (Hondius), les scènes de genre (Pieter de Hooch), les natures mortes (silencieuses, plus exactement…) revit un siècle où naquit une peinture déjà naturaliste qui nous touche profondément.
Mais il faut savoir que, si le sous-titre précise « De Rembrandt à Vermeer » - de Vermeer, il n’y a « que » « La Lettre d’amour » (un chef-d’oeuvre, certes). Et que les salles sont bien mal éclairées. Mais, ne boudons pas notre plaisir, d’autant que c’est certainement la dernière fois que ces œuvres incomparables sortiront de Hollande...
A voir aussi « Brueghel, Memling, Van Eyck ou les merveilles de la collection Bruckenthal » au musée Jacquemart-André, 158, bd Haussmann. Billet jumelé avec celui de la Pinacothèque.
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