Pourquoi avoir lancé une formation à l’intention des présidents de CME ?
Nous avions déjà, auparavant, proposé ce type de formation. Cette fois-ci, nous souhaitons conférer à cette formation une plus grande ampleur, dans la mesure où nous avons d’une part un renouvellement très important des effectifs des présidents de CME, et d’autre part une évolution de la gouvernance des hôpitaux depuis 2005. Il est donc important que les présidents de CME puissent appréhender ces nouveaux éléments via une formation. Nous allons, sur l’année 2012, lancer quatre sessions, pour une vingtaine de présidents ou vice-présidents de CME, par session. Chaque session dure deux jours et demi.
En quoi consiste cette nouvelle formation ?
C’est une formation coordonnée par Francis Fellinger, avec l’appui d’Édouard Bichier, qui s’intitule « prise de fonction d’une présidence de CME ». Il y a une approche contextuelle : quel est le contexte des établissements de santé après la loi HPST ? Qu’est-ce qu’une CME aujourd’hui ? Quels sont le rôle et les responsabilités d’un président de CME ? Nous abordons évidemment les relations du président de CME avec le chef d’établissement.
Quelle est la nouveauté de ce cursus ?
La nouveauté, c’est l’environnement hospitalier qui a changé et pas seulement depuis HPST. Il y a aussi la T2A, la mise en réseau des établissements de santé. Deuxième élément : le rôle de la CME a changé, ainsi que les fonctions du président de CME, beaucoup plus stratégiques et opérationnelles, au côté du chef d’établissement, comme représentant de ses confrères au sein du directoire.
Peut-on tirer un premier bilan de l’institut du management ?
Il a été créé en 2008, lors de l’institution de l’EHESP. Il s’agit dans un premier temps de faire fructifier les acquis, tant en termes de public que de contenus. Depuis, deux éléments ont été renforcés : les formations universitaires, puisque nous sommes présents dans de nombreux mastères, et la formation continue, avec une ouverture vers le monde des managers de santé en général. Nous passons à un nouveau public, qui comprend des médecins, mais aussi des cadres de santé. Il y a également une offre à l’intention des managers du secteur non lucratif, mais aussi du secteur privé lucratif.
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