À moins de quinze jours du premier tour des municipales, les professionnels libéraux de l’Union française pour une médecine libre (UFML), association des anciens médecins « pigeons », continuent de faire monter la pression en annonçant dans différentes régions des fermetures de cabinets médicaux en signe de protestation contre la généralisation du tiers payant. Nom de l’opération : la semaine blanche.
Des grévistes en Meurthe-et-Moselle et dans le Nord
En Meurthe-et-Moselle, une trentaine de médecins réunis en collectif a voté à l’unanimité son opposition au tiers payant généralisé. Sept d’entre eux seront en grève du 17 au 19 mars inclus ; mais d’autres pourraient décider de rejoindre le mouvement ce mercredi, lors de l’ultime réunion pilotée par le Dr Frédéric Scheiber, délégué département de l’UFML.
Dans le Nord, le Dr Pierre Decoopman, également délégué de l’UFML, fera grève toute la semaine. « En trois ans, dix médecins sont partis dans le Cambrésis sans être remplacés, raconte-t-il à la Voix du Nord. Les tours de garde sont de plus en plus fréquents, les repos compensateurs inexistants… »
De son côté, la chambre syndicale des médecins du Val d’Oise appelle à baisser les rideaux des cabinets médicaux le mardi 18 mars.
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