A la suite des recommandations de l'AFSSAPS restreignant les indications du THS (lire le « Quotidien » du 5 décembre), le Syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France (SYNGOF) a réagi via un communiqué de presse.
Les spécialistes rappellent en préambule à quel point les études ayant servi de base à la prise de position de l'agence ont semé le doute dans l'esprit des patientes. L'inquiétude s'est emparée non seulement des femmes traitées, mais également des prescripteurs. Les médecins du syndicat s'interrogent d'ailleurs « sur le sérieux des études cliniques effectuées avant que les autorités délivrent l'AMM de ces médicaments ». Ajoutant que le THS n'est prescrit aux Etats-Unis et au Royaume-Uni ni sous les mêmes formes, ni aux mêmes doses qu'en France, le SYNGOF réclame à l'Etat, « au nom de la santé publique, de promouvoir, de financer et de contrôler la réalisation d'une étude française, sur plusieurs années, permettant de suivre un nombre très important de femmes traitées et non traitées, par les produits et les doses habituellement utilisés dans notre pays, afin de déterminer quels sont les risques et les conséquences de ces traitements... Le SYNGOF attend dans les meilleurs délais l'annonce de cette étude par les pouvoirs publics ».
Les spécialistes concluent en rappelant l'importance de la rigueur et de la transparence de l'information vis-à-vis des médecins et de leur patientes, notamment en raison du risque majoré de cancer du sein. Ils souhaitent une réponse qui leur permettra d'établir leurs prescriptions en toute connaissance de cause.
THS : le SYNGOF réclame des études françaises
Publié le 08/12/2003
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Dr G. B.
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7442
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