Les frontières entre santé connectée, applications, bien-être et exercice de la médecine deviennent de plus en plus floues selon le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom). Celui-ci rappelle que la e-santé recèle une multitude de facettes allant de la télésanté (service de santé en ligne, réseaux sociaux, serious games) à la robotique, en passant par la télémédecine ou la santé mobile qui émerge actuellement avec l’essor des objets connectés.
Télésanté
La télésanté désigne les outils de production, de transmission, de gestion et de partage des informations numérisées au bénéfice des pratiques médicales : monitoring, formation, prescription dématérialisée, vigilance… Nombreux sont donc les domaines où elle trouve des applications devenues aujourd’hui courantes.
Télémédecine
Plus récente, la télémédecine est définie par un cadre réglementaire de 2010. Elle désigne une pratique médicale qui met en rapport, par l’intermédiaire des NTIC, un patient avec un ou plusieurs professionnels de santé ou des professionnels de santé entre eux afin de réaliser des actes de téléconsultation, de télé-expertise, de télésurveillance et de téléassistance ou encore de favoriser la régulation médicale.
C’est désormais vers la santé mobile ou m-santé que tous les regards convergent. Désignant l’utilisation des communications mobiles émergentes en santé publique, la m-santé est depuis 2009 officiellement reconnue par l’Organisation mondiale de la santé qui a mené une étude attestant que la santé mobile était l’une des technologies les plus utilisées pour la communication entre professionnels de santé. En France, le deuxième baromètre Vidal/CNOM de mai 2013 sur les usages numériques en santé révèle que plus de neuf médecins sur dix utilisaient leur Smartphone à des fins professionnelles, notamment avec des applications spécifiques sur les médicaments (bases de données, interactions etc.).
Mais c’est au niveau des patients et des usagers que la santé mobile connaît un essor important dopé par le développement de l’usage des Smartphones, des tablettes et des objets connectés. On ne compte plus les applications qui proposent de surveiller les diabétiques, celles qui mesurent le rythme cardiaque ou encore celles qui délivrent des informations sur les médicaments.
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