Alain Manville, directeur du CHU de Montpellier condamné pour harcèlement moral, est convoqué mardi au ministère de la Santé à Paris, où il sera entendu par la directrice de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (DHOS). Il a été condamné en appel le 24 mars pour harcèlement moral envers trois de ses anciens cadres et condamné à verser à chacun des trois plaignants la somme de 14.500 euros.
"La convocation d'Alain Manville résulte de la confirmation en appel de sa condamnation," a tenu à préciser samedi l’entourage de Roselyne Bachelot. Cette convocation survient néanmoins dans un contexte d'extrême tension au CHU de Montpellier, après le suicide, cette semaine, d'un de ses médecins anesthésistes, Eric Delous. En janvier, ce jeune médecin de 31 ans avait anesthésié une fillette de six mois en surdosant les médicaments durant la période post-opératoire, provoquant une paralysie des membres inférieurs.
"Le départ d'Alain Manville est aujourd'hui irréversible", a déclaré à l'AFP Jacques Domergue, député UMP de l'Hérault et spécialiste en chirurgie digestive au CHU de Montpellier, qui a appelé Roselyne Bachelot vendredi soir: "Je lui ai dit qu'on ne peut plus imaginer qu'Alain Manville continue à gérer l'établissement, il n'a plus la liberté d'action et de choix.
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