L’un des freins au développement de la télémédecine est l’absence de cotations spécifiques permettant de facturer les actes. Pour combler ce vide, l’article 36 de la dernière loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) prévoit des expérimentations de financements préfigurateurs.
Intervenant ce jeudi dans le cadre du CATEL, un réseau multidisciplinaire d’acteurs en télésanté, Philippe Burnel, délégué à la stratégie des systèmes d’information de santé au ministère de la Santé, a assuré que le versement des premiers tarifs préfigurateurs aurait lieu « avant la fin de l’année ».
23 agences régionales de santé (ARS) ont demandé à participer à ces expérimentations, a précisé le délégué ; et les premiers dossiers seront sélectionnés dès le mois d’avril.
Lever les freins administratifs
Mais d’autres freins, notamment administratifs, subsistent, a souligné Philippe Burnel. Le ministère de la Santé réfléchit à des mesures de simplification, dont le détail devrait être rendu public d’ici au mois de juin.
Enfin, dans le cadre du programme « Territoires de soins numériques », dont le but est de promouvoir les initiatives et les outils numériques permettant de fluidifier le parcours médical des patients, « 18 ou 19 ARS » ont répondu à l’appel à projet lancé au début de l’année. Il porte sur l’échange et le pilotage d’informations « destiné à faire émerger des prototypes industriels ». Les ARS seront sélectionnées « avant l’été ».
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature