Moins de deux Français sur 10 sont prêts à consulter leur médecin sur internet, selon un sondage réalisé par l'institut Viavoice pour le groupe Mutualiste Pasteur Mutualité. Selon le sondage, seulement 17% des personnes interrogées - 20% des hommes, 14% des femmes - se disent prêtes à utiliser internet pour consulter un médecin (2% ne se prononcent pas). Les 81% qui n'y sont pas prêts expliquent leurs réticences par la crainte d'un mauvais diagnostic, un besoin de proximité avec le médecin, ou encore une procédure méconnue. Les cadres (32%) y sont plus favorables que la moyenne. Par âge, les plus susceptibles de recourir à la télémédecine sont les 25-34 ans (24%) et les 35-49 ans (21%). Les moins enthousiastes sont les plus de 65 ans (7%). Paradoxalement, alors que c'est là qu'il y a le plus de médecins en France, les habitants de l'agglomération parisienne sont 22% à être intéressés par cette technique, alors que, moins familiers sans doute de l'outil, les habitants des communes rurales ne s'y intéressent qu'à 14%.
Pour sa part, Roselyne Bahcelot a donné mercredi, des précisions sur son projet à l’Assemblée Nationale. Assurant qu'il n'était pas question, avec le développement de la téléconsultation, de «remplacer le contact privilégié du médecin et de son malade», elle a souligné qu'il fallait «encadrer un certain nombre de pratiques qui sont en train de se développer,» et notamment «pour être sûre qu'elles sont pratiquées par des médecins qui ont un droit d'exercer sur le territoire français, et pas sur une plateforme située dans un pays en voie de développement».
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