La Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR) salue la publication du guide du bon usage des examens d’imagerie médicale. « Ce guide, non opposable, recommande notamment de privilégier les techniques alternatives non irradiantes », se félicite la FNMR.
Là où le bât blesse, ajoute la Fédération, c’est dans la passivité des autorités pour engager la France sur la voie des nouvelles techniques d’imagerie non irradiantes comme les IRM. Une façon de pointer la discordance entre les objectifs (nouvelles recommandations) et les moyens (outils).
La France en retard sur le reste de l’Europe
Ce n’est pas la première fois que la FNMR alerte les pouvoirs publics sur le « sous-équipement de la France en IRM ». Selon le syndicat, notre pays recense « 8,7 IRM par million d’habitants » contre une moyenne européenne deux fois plus élevée (17 IRM par million). Des études récurrentes ont montré les délais d’attente pour ces examens et les disparités d’accès géographique.
La fédération appelle de ses vœux un plan IRM « ambitieux », à rebours de la « politique de l’autruche » actuelle. « Les autorisations d’équipement sont délivrées au compte-goutte dans un souci de maîtrise comptable des dépenses de l’assurance-maladie qui persiste à considérer les actes d’imagerie comme un poids financier alors que ceux-ci, particulièrement les IRM, permettent d’éviter le plus souvent d’autres examens complémentaires », déplore la FNMR.
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