L ES maires de cinq villages du massif du Vercors ont adressé un courrier au ministre de la Santé, Bernard Kouchner, après la publication d'une étude indépendante signalant des taux élevés de césium 137 dans leur zone, conséquence de l'accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl, en 1986.
Selon cette étude réalisée par la CRIIRAD, des taux très élevés de césium 137, élément radioactif artificiel rejeté dans l'atmosphère par la centrale ukrainienne, sont encore présents dans plusieurs régions de France : le Vercors, mais aussi le Mercantour et le centre de la Corse.
Dans leur courrier, les maires estiment que le Vercors « vient de subir une catastrophe médiatique » en raison des retombées « négatives de cette information pour l'activité économique de notre région ». Ils demandent que l'Etat valide ces informations et s'engage officiellement « à nous dire quels sont les risques encourus pour les habitants permanents et les consommateurs occasionnels ». Une réunion publique d'information sera organisée le 25 mai à La Chapelle-en-Vercors avec le président de la CRIIRAD, Roland Desbordes. Les maires indiquent toutefois avoir été rassurés par le fait que Roland Desbordes leur a récemment indiqué « qu'il n'y a pas aujourd'hui de précaution particulière à prendre, la question se posant uniquement pour les gros consommateurs de sangliers et de certains champignons ».
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