Depuis le milieu des années 1970, la chanteuse et pianiste Tania Maria incarne le Brésil en France où elle avait décidé de s'installer et où elle avait fait ses débuts à Paris dans les clubs branchés de Montparnasse. Également passionnée par le jazz – ses sources d'inspiration sont McCoy Tyner et Bill Evans –, elle a toujours adoré le mélange des genres et donné à sa musique des touches très soul et funky. Chanteuse et musicienne très expressive, elle a le don de la communication à travers un style propre et très décapant.
Paris, Duc des Lombards (www.ducdeslombards.com), les 19 et 20 septembre, concerts à 20 h et 22 h.
Jerry Bergonzi
Le saxophoniste ténor Jerry Bergonzi a été découvert au sein du fameux Quartet du pianiste Dave Brubeck dans les années 1970. Depuis, il s'est frotté à des jazzmen aussi connus que Art Farmer, Benny Golson, Biréli Lagrène, Harry Edison ou encore Randy Brecker et Steve Swallow. Également enseignant réputé pour une méthode d'apprentissage du saxophone, il est donc considéré comme une référence.
Paris, Duc des Lombards (idem), 17 et 18 septembre, sets à 20 h et 22 h.
Boney Fields
Le trompettiste et chanteur, originaire de Chicago, Boney Fields est l'archétype du jazzman et du soulman car les maîtres mots de sa musique sont groove, funk et rythmes endiablés. À 50 ans, il a fait ses classes avec Albert Collins, Smokey Robinson, James Cotton ou encore Kenny Neal, avant de rencontrer Bootsy Collins et George Clinton, deux figures emblématiques du funk furieux. À la tête de son groupe, le Bone's Project, Boney Fields sait marier avec jubilation jazz, blues et soul.
Paris, jazz-club Lionel Hampton (01.40.68.30.42, www.jazzclub-paris.com), du 15 au 20 septembre, 22 h 15.
Les Nuits manouches
La 3e édition des Nuits manouches a décidé de mettre en valeur trois guitaristes de la communauté éponyme qui symbolisent des esthétiques et des démarches différentes, mais dont le dénominateur commun reste cette forme de jazz si chère aux gens du voyage et qui est une exception culturelle européenne. Au programme : Raphaël Fays, qui passe pour l'un des guitaristes pionniers dans la réhabilitation de cette école, Angelo Debarre, musicien de la seconde génération, et Tchavolo Schmitt, qui cultive le culte et la flamme de la musique de Django Reinhardt. Ils auront comme invités Dorado Schmitt, Yorgui Loeffler ou David Reinhardt, petit-fils du maître.
Paris, L'Alhambra (www.lesnuitsmanouches.com), du 16 au 20 septembre, 20 h 30.
CD : Angelo Debarre, « Trio tout à cordes » (City Records/Le Chant du Monde) ; Tchavolo Schmitt, « Miri Familia » (Le Chant du Monde) ; Raphaël Fays, « Andalucia » (double CD/Le Chant du Monde).
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