L'ATORVASTATINE (Tahor, Pfizer) est commercialisée depuis dix ans et s'est démarquée par un plan de développement exceptionnel, par des spécificités propres.
À travers les premières études cliniques, l'efficacité de l'atorvastatine et des statines en général sur l'abaissement du LDL cholestérol a été démontrée chez des patients hypercholestérolémiques. Le plan de développement a ensuite reposé sur un pari : démontrer l'efficacité de l'atorvastatine en prévention primaire des maladies cardio-vasculaires chez des patients diabétiques de type 2 normocholestérolémiques. Ce fut l'étude multicentrique CARDS sur 2 838 diabétiques de type 2 sans antécédent cardio-vasculaire, normocholestérolémique, présentant au moins un facteur de risque. Une étude qui devait durer six ans, mais qui a été interrompue deux ans plus tôt que prévu tant le bénéfice observé dans le groupe prenant Tahor 10 mg/j était significatif (ex. : réduction de 48 % du risque d'AVC versus placebo). L'étude ASCOT-LLAs sur 10 305 personnes hypertendues traitées ou non, normocholestérolémiques avec trois facteurs de risque, mais sans antécédent d'IDM ou d'AVCa, elle aussi, a été interrompue face à la réduction significative (36 %) des événements coronaires et de l'incidence des AVC dans le groupe des patients sous atorvastatine. De nombreuses études ont suivi montrant que Tahor constitue une offre thérapeutique très adaptée à la prise en charge des patients dyslipidémiques (TNT, SPARCL, PROVE IT).
Dans les atouts de cette molécule, il faut citer sa rapidité d'action dès les premières semaines, son efficacité sur des événements cliniques dès les plus faibles dosages. La gamme de Tahor, composée de plusieurs dosages s'échelonnant de 10 à 80 mg, donne la possibilité de proposer « le bon dosage au bon patient ». À ces propriétés s'ajoute un bon profil efficacité/tolérance.
Dans la vraie vie.
L'histoire de l'atorvastatine ne s'arrête pas. Dix ans après sa mise sur le marché, les études se poursuivent. De récentes études observationnelles permettent d'apprécier l'intérêt d'un traitement par Tahor dans la « vraie vie ». L'étude U.K. Thin, analysant des données d'une cohorte de 11 520 patients sous Tahor depuis plus de six mois, a montré que chez les patients (2 511) ayant « switché » pour une autre statine, par rapport à ceux restés sous atorvastatine, on constate, avec un recul de 1,2 an, une augmentation de 30 % du risque relatif de survenue d'événements cardio-vasculaires graves. L'étude PharMetrics confirme également l'efficacité de Tahor. Chez l'ensemble des patients sous atorvastatine (168 973), on relève une baisse de 30 % du risque relatif de survenue d'événements cardio-vasculaires.
Conférence de presse des Laboratoires Pfizer(Dijon).
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