A L'AFFICHE A PARIS
Elle revient. Elle ne change pas. Elle aiguise une manière, une façon d'aborder le monde pour nous faire rire. Une manière bien à elle. Elle n'est pas toujours seulement drôle, Sylvie Joly. Elle est parfois grinçante et même dérangeante. Seule une femme peut se permettre cela. Une femme dans la maturité rayonnante d'une personnalité chatoyante.
Casino de Paris, du 5 au 16 juin (01.49.95.99.99). En même temps paraît un CD « Best of » chez Universal.
« Le Photographe »
Jean-Pierre de Beaumarchais, descendant érudit de l'illustre dramaturge, artisan d'encyclopédies savantes, grand amateur de théâtre, est aussi écrivain. Ce sont les acteurs de la Comédie-Française qui liront un de ses textes « le Photographe » lors des samedis du Vieux-Colombier, rendez-vous très agréables avec la littérature. Il s'agit de la rencontre de deux grands hommes, Victor Hugo et Napoléon III sous l'œil de Monsieur Petit, photographe. Dans le champ, Napoléon Ier et Madame de Staël... Un divertissement raffiné qui sera interprété par Simon Eine, Isabelle Gardien, Alain Lenglet, Nicolas Lormeau et Christian Gonon. Avec la voix d'Eric Génovèse. Dans une réalisation de Nicolas Lormeau.
Vieux-Colombier, les samedis 9, 16 et 23 juin, à 17 h eures (01.44?39.87.00).
« Louison »
C'est un Musset peu connu, méconnu, un de ces délicieux Musset qu'on lit adolescent et dont la jeunesse fait son miel. Une pièce de la maturité de l'écrivain, qu'il écrit en Alexandrins, quelque temps après le succès de « Un Caprice » en 1848. Mais le public sera déçu. Il attendait une comédie. C'est un drame. Une toute jeune metteur en scène s'en empare aujourd'hui, Justine Heynemann. Nous vous reparlerons plus longuement de ce spectacle qui réunit cinq comédiens et révèle cette jeune metteur en scène qui est une enfant de la balle élévée à bonne école : sa mère est Caroline Huppert, elle même très fine femme de théâtre, son père le cinéaste Laurent Heynemman.
Lucernaire, du mardi au samedi à 20 heures (01.45.44.57 34).
« El Maestro »
Dans le cadre du « Printemps algérien » que propose Gabriel Garran dans son théâtre international de langue française, Aziz Chouaki, musicien et journaliste contraint à l'exil, propose une pièce de théâtre en forme de fable musicale. Le « Maestro » est au pupitre. Il participe à un festival à Genève. Mais il rêve, il rêve de son pays perdu, l'Algérie. Aussi des images lui viennent, odeurs, senteurs, impressions de l'enfance et d'une vie agréable et colorée. Mais, l'Algérie est aussi celle d'aujourd'hui, de la présence policière, des malentendus. Un seul acteur joue ce « Maestro », Mouss. Un acteur formidable. D'autres spectacles sont à l'affiche de ce festival fraternel et en particulier de belles chanteuses. Renseignez-vous.
Pavillon du Charolais (derrière la Grande Halle de la Villette), du mardi au samedi à 20 h 30, le dimanche à 16 heures (01.40.03.93.95).
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